Garry Kasparov, ancien champion du monde et l’un des plus grands joueurs de tous les temps, est candidat à l’élection comme prochain président de la FIDE. Avec son illustre carrière et une connaissance approfondie du monde des échecs, il est le choix idéal pour la présidence. Sous sa bannière, une solide équipe de passionnés d’échecs l’ont rejoint, une équipe qui a les moyens et la capacité de faire bouger les choses et d’apporter les changements nécessaires pour renforcer la FIDE et lui offrir le statut qu’elle mérite en tant qu’organe suprême du monde des échecs.
Kasparov et son équipe imaginent dans leur programme une nouvelle ère pour les échecs en réorganisant la FIDE comme une organisation sportive internationale moderne.
Ils ont mis l’accent sur une approche marketing professionnelle ; l’augmentation des revenus grâce au sponsoring commercial. En d’autres termes, rendre les échecs et la marque FIDE attrayants pour les sponsors privés et publics. Kasparov : « Mon équipe et moi-même allons revitaliser la FIDE en nous concentrant sur le service aux fédérations nationales et sur l’amélioration du profil commercial du jeu d’échecs dans le monde entier. »
Kasparov souligne l’immense pouvoir des échecs dans l’éducation et le rôle potentiel de la FIDE dans la promotion et l’établissement de programmes d’échecs dans l’éducation. L’expérience de la Kasparov Chess Foundation a démontré l’enthousiasme pour ces programmes dans le monde entier. Son expertise sera au service de la FIDE pour le bénéfice de la communauté internationale des échecs.
En tant qu’ancien président de la FIDE, je trouve le programme présenté par Kasparov et son équipe très bien défini et compréhensible et je suis sûr que les délégués ressentiront la même chose quand ils se seront familiarisés avec son contenu.
Après tout, ce qui compte, c’est « placer les intérêts du monde des échecs au-dessus de tous les autres intérêts, quels que soient les problèmes qui puissent survenir et quelles que soient les circonstances, que ce soit dans le cadre de la FIDE ou en dehors. »
C’étaient les mots exacts du légendaire Grand-Maître yougoslave Svetozar Gligorić, quand il était candidat à la présidence de la FIDE, à Buenos Aires, en 1978. Les autres prétendants étaient Narciso Rabell Mendez (Porto Rico) et le soussigné. J’ai toujours admiré Gligoric pour son franc-parler à cette occasion, surtout si l’on tient compte du fait que c’était au milieu de la guerre froide !
Garry Kasparov n’a besoin ni de gloire ni de fortune et il se soucie profondément du jeu d’échecs, de ses pratiquants et de ses sympathisants dans le monde entier. J’espère qu’il aura l’opportunité que j’ai eue de travailler pour le monde des échecs, en dehors de l’échiquier, comme président de la FIDE.
Friðrik Ólafsson
Ancien président de la FIDE
Reykjavik, le 31 juillet 2014