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Le Premier ministre albanais accueille Kasparov

Edi Rama et l’Albanie souhaitent la bienvenue à Kasparov et aux Echecs dans l’éducation

[Une galerie spéciale de photos du voyage de Garry en Albanie est à venir !]

Dans le cadre du programme novateur « Sport à l’école », le Premier ministre, Edi Rama, a tenu une réunion avec la légende du monde des échecs, Garry Kasparov, qui était à Tirana à l’invitation de gouvernement albanais et sous les auspices du Ministère de l’éducation et des sports et du Ministère de l’innovation et de l’administration publique. Lors de la réunion qui s’est tenue chez le Premier ministre furent également invités des jeunes, des étudiants et des amateurs du jeu d’échecs et parmi eux il y avait également d’anciens champions albanais de ce sport.

Le Premier ministre, Edi Rama, a souligné l’engagement du gouvernement à mettre à disposition de ce programme novateur toutes les capacités humaines et matérielles possibles. Le Premier ministre évalue le projet pilote comme une étape sur la route du progrès et il a salué l’inclusion des échecs dans l’éducation comme un investissement direct pour développer la capacité du capital humain de la prochaine génération. Exprimant sa satisfaction quant à la contribution d’une personnalité comme Kasparov dans ce programme, le Premier ministre a souligné qu’il s’agit d’un investissement nécessaire au service de la connaissance et du bien-être.

« Nous sommes très désireux de développer ce projet. Nous sommes très engagés à mettre à disposition, pour établir ce nouveau programme innovant, toute notre capacité, notre potentiel matériel et humain, en commençant avec un petit nombre d’écoles, une dizaine, mais avec l’ambition de le développer beaucoup plus rapidement. Parce que nous croyons que l’inclusion des échecs dans l’éducation est un investissement direct dans le développement de la prochaine génération de capital humain. Avoir un maître légendaire qui nous soutient et nous encourage, en premier lieu par la connaissance qu’il a de cet important projet, nous fait sentir plus en sécurité car, pour conclure, je veux partager avec vous une conviction :

Les pays riches ne diffèrent pas par ce que Dieu ou la nature leur a donné, mais par ce qu’ils savent. Qui en sait plus, a plus, et qui en sait moins, a moins. Qui investit dans plus de connaissances aujourd’hui, investit dans plus de bien-être demain. Par conséquent, l’investissement dans la connaissance est aussi un investissement dans le bien-être. Par conséquent, pour nous, c’est un investissement très important, pour permettre aux enfants de commencer à penser devant le petit écran, comme le maître dit, non seulement sur ​​la base de chiffres, mais aussi sur la base de stratégies. »

De son côté, l’ancien champion du monde d’échecs Garry Kasparov, louant l’initiative du gouvernement albanais, a déclaré que le sport d’échecs est un outil idéal pour préparer la jeune génération à relever les défis de l’éducation moderne.

« Je crois fermement que les échecs appartiennent au système éducatif et aideront à relever les défis de l’éducation moderne du 21ème siècle. C’est un instrument presque parfait pour les enfants de l’école primaire pour préparer leurs esprits à faire face aux défis de l’éducation moderne », a déclaré Gary Kasparov.

Etaient invités à la réunion d’anciens champions d’échecs de notre pays, parmi lesquels Fatos Muça et Rozana Gjergji.

A l’issue de cette réunion, l’ancien champion du monde d’échecs Garry Kasparov a offert son livre avec une dédicace au Premier ministre Edi Rama.

Dans le programme innovant  » Sport à l’école », M. Kasparov, accompagné du ministre de l’Education et des Sports, Mme Lindita Nikolla, du ministre de l’innovation et de l’administration publique, M. Milena Harito et du Grand Maître International d’échecs, M. Erald Dervishi, a présenté à l’école primaire « Pjeter Budi  » le programme et cursus d’échecs à travers une plateforme informatique basée sur l’utilisation des technologies modernes.

Deux ministères, ceux de l’Education et de l’Innovation, prendront bientôt une initiative pour intégrer les échecs dans les cursus scolaires, un programme qui sera initialement lancé en tant que projet pilote dans dix (10) écoles dans le pays et dans certaines écoles sélectionnées comme écoles pilotes ennemies du projet MAS « Les écoles comme centre communautaire ». Après le communiqué de presse commun, l’ancien champion du monde a donné, dans les locaux de l’école, une simultanée aux enfants de l’académie albanaise des échecs, un match qui a servi de leçon à la prochaine génération de joueurs d’échecs albanais.

Le 23 Mars 2014, une réunion était organisée avec la Fédération albanaise des échecs. Lors de la réunion avec M. Garry Kasparov, en présence du président de la Fédération, M. Rezart Taci, des membres de la présidence et des joueurs d’échecs Fatos Muco, Maître International et M. Erald Dervishi et M. Kristaq Andoni, Grands Maîtres Internationaux, le projet de jeu d’échecs à l’école ainsi que la question de la prochaine élection à la présidence de la FIDE, en Août 2014, furent discutés.

« C’est ma première visite en Albanie, et la Fédération d’échecs est très active ici. J’espère que ma visite à Tirana aidera à amener la popularité des échecs au niveau le plus élevé, et à convaincre le ministère de l’Education et des Sports de l’importance du jeu d’échecs dans le système éducatif. C’est l’un de mes objectifs à long terme. Ma visite ici fait partie du  tour du monde que j’ai entrepris en vue de ma candidature pour le poste de président de la Fédération internationale des échecs.

J’espère que la fédération soutiendra mes plans pour créer un monde d’échecs global. Pour moi, lors des élections en Norvège, il ne s’agit pas seulement d’un jour de scrutin et de gagner, je veux me mettre au travail maintenant, et j’ai donc décidé d’établir des contacts à long terme avec les fédérations respectives », a déclaré Kasparov. Pour sa part, le président de la Fédération albanaise des échecs a exprimé sa satisfaction quant à la présence de M. Kasparov en Albanie et pour sa rencontre avec lui et les liens qu’il a pu établir.

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